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Cuba : intervention d'Yves Dimicoli, séminaire du 6 juin.

 

Yves Dimicoli, membre de l'exécutif national du Parti communiste français

Dans le monde capitaliste en crise, Cuba est taraudé - c'est normal- par le besoin vital d'une autre organisation économique susceptible de favoriser une croissance supérieure riche en emplois et accompagnée d'une élévation des qualifications et des revenus distribués aux salariés et à leurs familles confrontés au défi du vieillissement démographique.

Désormais il faut introduire des mécanismes de marché et développer des coopérations multiformes à l'international.
L'essor encouragé de l'initiative privée et coopérative, le recours progressif au crédit bancaire, l'unification de la monnaie et l'appel aux investissements étrangers font partie de la panoplie nécessaire pour répondre aux immenses besoins qui sont les vôtres d'un essor de l'emploi dans le secteur non étatique, d'un progrès important de la productivité globale et d'une maîtrise des nouvelles technologies informationnelles, sans élitisme, ni exclusion.
Mais cette évolution nécessaire pose la question immédiate lancinante de la maîtrise publique et sociale pour empêcher le pillage, pour contenir les dominations, prévenir les dérapages de toute sorte, en favorisant l'intervention populaire et la démocratie.
Il y a dans votre expérience la démonstration que l'on ne saurait confondre marché et capitalisme. Mais, bien sur, la voie pour construire sa maîtrise n'a rien à voir avec un boulevard fléché !
Votre volonté de demeurer fidèles à l'esprit du socialisme tout en cherchant à rendre ce dernier plus efficace est un message d'espoir et de courage, en même temps qu'une expérience dont tout le monde entier va apprendre pour se transformer lui-même.

En France aussi, dans des conditions très différentes, nous sommes placés au défi d'une maîtrise des marchés du travail, des produits mais aussi de la monnaie et du crédit ainsi que de notre insertion sur les marchés internationaux, face à l'énorme chômage et sous-emploi dont nous souffrons.
Nous mesurons l'enjeu fondamental, pour cela, des coopérations internationales, la révolution technologique informationnelle tendant à faire disparaître les cloisonnements séculaires entre les pays et à poser la question si cruciale des biens communs de l'humanité.

Cela, certes, ouvre la voie à la domination possible accrue des multinationales privées et à la mise en concurrence accentuée des peuples. Mais cela pousse aussi l'exigence d'une maîtrise commune des peuples contre les dominations et pour des relations de codéveloppement.

Le champ ouvert pour des luttes convergentes et communes est considérable.
Nous mesurons combien cet enjeu travaille aujourd'hui l'Amérique latine où se cherchent fébrilement des voies d'émancipation de la domination des multinationales, du joug du FMI, de l'hégémonie protéiforme des États-Unis et du dollar. L'Alba, le Sucre, la Banque du Sud sont autant de tentatives institutionnelles prometteuses, de même que le programme complet de coopération très original que vous avez noué avec le Venezuela.
Ces efforts d'émancipation intéressent énormément de monde en France et en Europe.
Celle-ci, en crise si profonde, devrait, selon nous, se transformer elle-même, nouer une nouvelle alliance avec tous les pays émergents, face aux dominateurs communs que sont les États-Unis, pour un codéveloppement pacifique et non aligné de nos peuples.

La crise systémique du capitalisme, qui est une crise de civilisation, connaît depuis 2008 une phase nouvelle d'exacerbation. Les énormes turbulences n'ont pu être contenues que par l'injection de milliers de milliards de dollars dans l'économie mondiale en fonds d'État et en monnaie créée par les banques centrales.

Ce soutien public, sans précédent en temps de paix, a permis au monde de ne pas sombrer dans la dépression, comme dans les années 1930. Mais il a été consenti sans changement profond des règles, des critères, des marchés.
L'Europe est retombée en récession en 2012 et connaît un chômage gigantesque. Sa reprise de croissance, derrière une Allemagne dominatrice, est lente et fragile à cause des politiques d'austérité et d'une orientation antisociale et pro-marché financier de la BCE.
L'économie mondiale connaît, pour l'heure, un répit. Mais aucun des facteurs qui ont conduit au choc de 2008-2009 n'ont été traités.

Au cœur des antagonismes actuels et il y a les énormes gains de productivité permis par la révolution technologique informationnelle. Ils sont utilisés par les multinationales pour accroître le rendement des capitaux sur-accumulés. Les formidables économies de travail permises par les nouvelles technologies servent alors surtout à supprimer des emplois, afin de rendre toujours plus de valeur aux grands actionnaires et créanciers.

Bref le monde suffoque sous un coût du capital asphyxiant et une insuffisance chronique majeure des dépenses nécessaires au développement des capacités humaines. Cela accroît le chômage et réduit les demandes publiques et salariales, accentuant l'insuffisance mondiale des débouchés.
D'où cette relance de la guerre économique. Les États-Unis sont en pointe. Avec les privilèges exorbitants que leur confère le dollar, ils font entretenir leur croissance par le reste du monde. D'où la montée rapide d'une importante sur-accumulation du capital chez eux et d'une surproduction qui exige de nouveaux débouchés, en Europe notamment. D'où le projet de traité transatlantique que nous combattons.

En Europe, les luttes contre les politiques d'austérité et la Troïka se développent. Désormais commence à se poser la nécessité d'une grande relance de la croissance et de l'emploi. Mais ce besoin d'une réorientation forte de la construction européenne s'oppose aux exigences des marchés financiers, de la BCE et de Berlin, car elle pousserait en pratique le besoin d'une refondation de toute la construction.

Face à la perspective d'une nouvelle crise mondiale plus grave vers 2017-2019, nous pensons nécessaire un rapprochement avec Cuba et l'Amérique latine, avec la Chine et les autres émergents, pour commencer à ouvrir la voie d'un nouveau système du monde, notamment au plan monétaire, avec la visée d'une monnaie commune mondiale de coopération, alternative au dollar, à partir des droits de tirage spéciaux du FMI et de la refondation de celui-ci.

Nous en mesurons tout particulièrement le besoin avec la menace d'une amende de 10  milliards de dollars sur la BNP-Paribas parce qu'elle aurait transgressé les interdits du blocus américain contre Cuba pour pouvoir financer des opérations, sur les matières premières notamment, qui ne peuvent être facturées pour l'heure qu'en dollars. Si elles avaient pu être traitées en euros, les interventions de BNP - Paribas auraient échappé aux interdits criminels de Washington.

Si nous sommes radicalement critiques de la politique de F. Hollande, nous regardons d'un œil attentif la façon dont évolue la doctrine française et européenne par rapport à Cuba. On sait combien celle-ci est demeurée alignée sur les options conformes à l'esprit et aux pratiques du scandaleux blocus imposé par les États-Unis.

Mais cela commence à bouger. C'est que des opportunités nouvelles apparaissent chez vous avec le processus d'actualisation de votre modèle économique. Cuba occupe en effet une place décisive au plan symbolique en Amérique latine, mais elle est aussi à la charnière des deux Amériques et de de tout ce continent avec l'Asie. Et votre tentative d'actualisation, avec des réalisations aussi importantes, par exemple, que la rénovation du port de Mariel, ouvre des opportunités que les dirigeants européens ne veulent pas rater.

Les opportunités et les besoins de coopération sont en effet considérables.
Cela est vrai à partir de vos points forts. Je pense en particulier à tout ce qui touche à la santé et aux biotechnologies.
Face au risque de prédation des grands laboratoires américains et allemands, vous avez, avec la Bolivie, clairement marqué votre volonté de fabriquer des médicaments pour la nation andine sans passer sous les fourches caudines des oligopoles pharmaceutiques mondiaux.
Nous disposons en France de nombreux atouts en ce domaine, largement en appui sur des structures publiques et le système de sécurité sociale. Le groupe Sanofi connaît des luttes sociales importantes. Ces salariés mettent en cause les choix de gestion qui conduisent à instrumentaliser ou à faire reculer la recherche et à des délocalisations vers les États-Unis. Il y a en ce domaine des possibilités de rapprochement.
Je pense aussi à vos industries d'extraction, comme le nickel ou le cobalt, mais aussi au pétrole sur lequel vous avez développé avec le Venezuela une coopération très originale. Cela touche donc aussi à tout ce qui concerne la filière énergétique.
Nous avons en France trois grands groupes, Total, EDF, GDF Suez, qui ont une grande expertise en ce domaine. Privatisés, ils sont sous l'emprise des critères de rentabilité financière. Mais des luttes s'y développent contre le coût du capital et pour une maîtrise publique et sociale, avec la visée qui grandit d'un pôle public traitant ses ressources comme des biens communs de l'humanité.
C'est dire l'intérêt de luttes communes pour des coopérations nouvelles entre nous.

L'un de vos problèmes les plus fondamentaux concernent l'emploi, alors que vous devez assurer son déversement, en quelque sorte, du secteur étatique où il est devenu surnuméraire et insuffisamment efficace vers les secteurs coopératifs et privés.
C'est un effort colossal et plein de risques, mais que vous avez décidé d'entreprendre de la façon la plus maîtrisée possible, tout en ouvrant votre économie aux investissements étrangers dont vous avez besoin.
Cela pose bien sûr la nécessité d'un contrôle public et social, impliquant l'État, mais aussi les collectivités locales et les organisations de travailleurs.

Nous sommes nous-mêmes confrontés au problème radical de l'emploi face au chômage et à la précarité qui désagrègent gravement le lien social et servent de terreau aux populismes.
Nous mesurons l'importance que revêt alors le conditionnement des investissements publics et privés, nationaux et étrangers, à des objectifs planifiés de création ou de conversion d'emploi et de mises en formation.

Cela nécessite à la fois une lutte déterminée pour réduire le coût capital et, inséparablement, pour que l'argent des profits, des fonds publics et du crédit serve à développer les salariés, mais aussi toutes les populations, via les impôts et les cotisations sociales.
Nous mesurons l'importance historique de l'effort à conduire en matière de formation et la nécessité, donc, de sécuriser les dépenses d'éducation mais aussi de faire en sorte que le surplus des entreprises et le crédit bancaire soient mobilisés pour cela.

C'est dire l'enjeu qui nous est commun de pôles publics d'entraînement et d'entreprises publiques dotées de critères de gestion autres que ceux de la rentabilité financière, visant un but de promotion de la valeur ajoutée restant disponible pour les salariés et les populations. Nous avons un intérêt commun à la transformation des comportements des grandes entreprises privées et des banques, à la promotion du secteur coopératif et mutualiste.

Je veux dire très rapidement un dernier mot sur l'unification monétaire qu'à juste titre vous avez décidé d'entreprendre sans rationner le financement de vos services publics.
Nous savons par expérience combien le passage à une monnaie unique peut entraîner de ravages dans les secteurs et les régions aux productivités plus faibles, si son but est la rentabilité des capitaux. Et cela nous place, nous, au défi de transformer radicalement l'euro et la BCE.
Mais nous mesurons combien, pour en finir avec les dualisme et les gâchis actuels, il vous faut vous doter d'un pouvoir de création monétaire unifié non inflationniste.
Cela, vous le dites vous-même, nécessitera du temps, des expérimentations et des corrections d'erreurs, et une grande maîtrise étatique et sociale nationale.
Vous avez aussi besoin de coopération !

Ce qu'en France avec le front de gauche, et en Europe avec le Parti de la gauche européenne, nous cherchons pour transformer le système de l'euro et promouvoir des services publics du crédit avec des banques publiques et des banques nationalisées, peut se conjuguer avec vos propres efforts d'unification monétaire pour un progrès social partagé.

Bref, vos luttes et expérimentations pour une nouvelle efficacité sociale revêt une dimension universelle que nous avons à cœur de voir réussir pour pouvoir nous-mêmes réussir.

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Seminar : Cuba, updating of the economic model, the Latin American integration and relations with the United States, France and the European Union

Yves Dimicoli, member of the national executive of the French Communist Party

In the capitalist world crisis, Cuba is tapped - this is normal, the vital need another economic organization may promote a job-rich growth and higher accompanied by a rise of qualifications and distributed to employees and revenues their face the challenge of aging families.

Now it is necessary to introduce market mechanisms and develop multifaceted cooperation internationally.
The boom encouraged private initiative and cooperative, progressive use of bank credit, the unification of the currency and inviting foreign investment are part of the range necessary to meet the enormous needs that are yours a growth of employment in the non-state sector, an important step in the overall productivity and mastery of new information technologies, without elitism or exclusion.
But this necessary evolution raises the nagging question of immediate public and social control to prevent looting, to contain principalities, prevent slippage of any kind, encouraging popular speech and democracy.
There in your experience demonstrates that we do not confuse market and capitalism. But, of course, the way to build mastery has nothing to do with an arrow boulevard!
Your desire to remain faithful to the spirit of socialism while trying to make it more effective is a message of hope and courage, along with an experience that the whole world will learn to transform itself .

In France too, in very different conditions, we placed the challenge of controlling labor markets, products but also money and credit as well as our integration into international markets, given the enormous unemployment and underemployment which we suffer.
We measure the fundamental issue for this international cooperation, the informational technological revolution aimed at removing barriers between secular countries and ask the crucial question of whether common property of mankind.

It certainly paves the way for increased private multinational domination as possible and setting accentuated competition between peoples. But it also grows the need for a common control peoples against principalities and co-development relationships.

Open for convergent struggles and common field is considerable.
We measure how this issue is currently working in Latin America where feverishly looking for ways of emancipation from the domination of multinationals, from the yoke of the IMF, the protean hegemony of the United States and the dollar. Alba, Sugar, the South Bank are all promising institutional attempts, as well as the full program of cooperation very original you tied with Venezuela.
These efforts emancipation interest a lot of people in France and Europe.
This, in profound crisis, should we believe will transform itself, establish a new covenant with all emerging countries face common dominators that are the United States for a peaceful co-development and non-aligned our peoples.

The systemic crisis of capitalism, which is a crisis of civilization, has since 2008 a new exacerbation phase. The enormous turbulence could not be contained by injecting trillions of dollars into the world economy in government funds and money created by central banks.

This public support, unprecedented in peacetime, has enabled the world to not sink into depression, as in the 1930s. But it was made without profound change in the rules, criteria, markets.
Europe fell into recession in 2012 and experienced a huge unemployment. Its regrowth, behind a dominating Germany is slow and fragile because of austerity policies and antisocial orientation and financial pro-market of the ECB.
The global economy is, for now, a break. But none of the factors that led to the shock of 2008-2009 have been processed.

At the heart of the current antagonism and there has huge productivity gains enabled by the information technology revolution. They are used by multinationals to increase return on equity over-accumulated. The tremendous labor savings enabled by new technologies are then used mainly to cut jobs to always make more value to large shareholders and creditors.

In short, the world is suffocating under a suffocating cost of capital and a major chronic under-spending for the development of human capacities. This increases unemployment and reduced public and wage demands, highlighting the inadequacy of global opportunities.
Hence the revival of economic war. The United States are leading. With the exorbitant privileges of their dollar, they maintain their growth by the rest of the world. Hence the rapid rise of a major on-capital accumulation at home and overproduction that requires new markets, especially in Europe. Where the proposed transatlantic treaty we are fighting.

In Europe, the struggles against austerity policies and the Troika develop. Now begins to arise the need for a large boost growth and employment. But it needs a strong reorientation of European construction opposes the demands of financial markets, the ECB and Berlin, as it would push in practice need an overhaul of the entire construction.

Faced with the prospect of a new, more serious global crisis to 2017-2019, we believe necessary rapprochement with Cuba and Latin America, China and other emerging to begin to pave the way for a new system world, particularly in monetary terms, with the aim of a common world currency cooperation, alternative to the dollar, from the Special Drawing Rights of the IMF and remaking it.

We measure particular need with the threat of a fine of $ 10 billion on BNP Paribas because it would have violated the prohibitions of the U.S. blockade against Cuba in order to fund operations, including on raw materials, which can not be billed for the time in dollars. If they had been treated in euros interventions BNP - Paribas allowed criminals have escaped Washington.

If we are radically critical of the policy of F. Holland, we look a watchful eye on how the evolving French and European doctrine in relation to Cuba. We know how it remained aligned with the options in accordance with the spirit and practice of outrageous blockade imposed by the United States.

But it begins to move. Is that new opportunities arise to you with the discount of your business model process. Cuba is indeed a decisive role in symbolic terms in Latin America, but it is also at the crossroads of the Americas and all that continent with Asia. And your discount attempted, with achievements as important, for example, the renovation of the port of Mariel, opens opportunities that European leaders will not want to miss.

Opportunities and needs for cooperation are indeed considerable.
This is true from your strengths. I think especially everything related to health and biotechnology.
Given the risk of predation of large U.S. and German laboratories, you, with Bolivia, clearly marked your willingness to make drugs for the Andean nation without going under the yoke of global pharmaceutical oligopolies.
We have many strengths France in this field, largely on public support structures and the social security system. Sanofi group experiencing significant social struggles. These employees involve management decisions leading to exploit and to reduce search and relocation to the United States. There are opportunities in this field approximation.
I also think your extraction industries such as nickel or cobalt, but also oil on which you have developed a very original Venezuela cooperation. This therefore affects also all that concerns the energy sector.
In France we have three major groups, Total, EDF, GDF Suez, who have considerable expertise in this area. Privatized, they are under the influence of financial profitability criteria. But struggles develop there against the cost of capital and public and social control, with the aim of addressing growing public pole resources as common property of mankind.
Hence the interest of common struggle for new forms of cooperation between us.

One of your most fundamental problems concerning employment, then you need to ensure the spill, somehow, the state sector where he became a supernumerary and insufficiently effective to the cooperative and private sectors.
It is a huge risk and full effort, but you have decided to undertake the most controlled way possible while opening your economy to foreign investment you need.
This of course raises the need for a public and social control, involving the state, but also local communities and workers' organizations.

We ourselves are faced with radical employment problem facing unemployment and precariousness which seriously disintegrate the social bond and serve as ground for populism.
We measure the importance that then takes the package of public and private, national and foreign investment, planned creation or job conversion and set training goals.

This requires both a determined struggle to reduce the capital cost and inseparably, that money profits, public funds and credit used to develop employees, but also all the people through taxes and social contributions .
We measure the historical importance of the effort to conduct training and the need, therefore, to secure education spending but also to ensure that the surplus business and bank credit are mobilized for it.

Hence the challenge that we share public training centers and public companies with management criteria other than financial returns, for the purpose of promoting the value remaining available for employees and populations. We have a common interest in the transformation behavior of large private companies and banks, promotion of cooperative and mutual sector.

I mean a very quick last word on monetary unification as you rightly decided to undertake without rationing funding your utilities.
We know from experience how the transition to a single currency can cause havoc in sectors and regions with lower productivity if its goal is the return on capital. And it puts us, the challenge of radically transforming the euro and the ECB.
But we measure how to do away with dualism and the current mess, you need to equip yourself with the power of unified non-inflationary money creation.
This, you say yourself, take time, experiments and error corrections, and a great national state and social control.
You also need cooperation!

That in France with the left front, and Europe with the Party of the European Left, we seek to transform the system of the euro and promote public services with public credit banks and nationalized banks can combine efforts with your own monetary unification for a shared social progress.

In short, your struggles and trials for a new social efficiency has a universal dimension that we have heart to see succeed to be successful ourselves.

 

 

Il y a actuellement 1 réactions

  • Etudions discutons fraternellement,

    Content de voir que la discussion du modèle cubain a lieu, nous avons à apprendre d'eux en tant que communistes, bien évidemment, l'inverse est aussi vrai.

    Je suis bien entendu dubitatif sur la possibilité d'une réorientation de l'UE et de la BCE. Un autre euro est-il possible ? J'en doute et il faudra en passer en tous les cas par une rupture.

    Intéressant de voir la proposition de nationalisation de banques. J'ajoute que je me prononce pour la nationalisation de BNP Paribas, Crédit Agricole SA ; Société Générale ; HSBC France et Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Soit toutes les banques, indirectement. Pourquoi ne pas y aller carrément et dire les choses ?

    La simple amende de 10 milliards à une de nos banques démontre qu'il y a de l'argent à récupérer de ce côté là, du côté des banques, pour les besoins sociaux et collectifs : la France doit nationaliser massivement. L'initiative privée peut et doit avoir lieu, mais nous ne ferons pas l'économie de nationalisations massives, sur le modèle de Cuba d'ailleurs.

    Par Gautier WEINMANN, le 03 juillet 2014 à 11:00.

 

Cuba : intervention d'Yves Dimicoli, séminaire du 6 juin.

le 02 juillet 2014

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