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Les odeurs nauséabondes ne devraient pas être diffusées par les médias publics (Olivier Dartigolles)

le 10 August 2016

Les odeurs nauséabondes ne devraient pas être diffusées par les médias publics (Olivier Dartigolles)

On ne peut que regretter les propos tenus sur France Télévision lors de la retransmission de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques et notamment ceux sur l'esclavage. Certains commentaires furent tout simplement racistes avec des considérations géopolitiques absurdes. 

Parallèlement, France Inter a cru bon de réussir le tour de force d'inviter le vice-président du parti d'extrême droite FN pour parler du Front populaire. Seul intervenant politique pour une formation qui n'a pas été partie prenante de cet événement de l'histoire sociale et politique de France, c'est tout simplement scandaleux. 

 

Le Parti communiste français invite le CSA à une extrême vigilance. Alors que notre pays traverse des moments douloureux, que notre société est menacée par des tensions, des divisions et des fractures. Les valeurs républicaines, le vrai pluralisme, la connaissance et l'information sont autant de remparts face aux odeurs nauséabondes.

Paris 2024 : un nouveau souffle pour l’Olympisme (Nicolas Bonnet-Oulaldj)

le 23 June 2015

Paris 2024 : un nouveau souffle pour l’Olympisme (Nicolas Bonnet-Oulaldj)

Ce mardi 23 juin, nous saluons le lancement officiel de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 en présence de nombreux athlètes.

 

La candidature de Paris est une opportunité pour impulser un nouveau  souffle à l’olympisme. Au lendemain des scandales de corruption, de dopage et des matches truqués, Paris a l’opportunité à travers sa candidature de porter une nouvelle conception des Jeux,  la résurgence d’un idéal collectif, universel, soucieux de laisser un héritage pour le monde entier.

 

La fête ne sera réussie que si les populations sont réellement associées dès la construction du projet de candidature. Nous appelons dès aujourd’hui à la création d’initiatives, telles que des comités populaires, pour porter les exigences citoyennes nécessaires à la réussite des Jeux.

 

Si le coût pour la réalisation des installations fait encore débat, il faut apporter la garantie que les investissements à venir contribuent d’abord au développement du sport pour tous et ne se limitent pas à la durée de l’évènement.

 

Les neufs années qui nous séparent de 2024 doivent être mises à profit pour débattre d’ une « Loi Olympique » qui pourrait parfaire l’ambition de notre pays sur la place de sport et les conditions de son financement aujourd’hui.

 

Aujourd’hui les inégalités d’accès au sport persistent et nous appellent à un rattrapage conséquent en matière d’équipement de proximité. Par exemple,  le « plan Nager à Paris » qui sera présenté au prochain conseil de Paris, est l’occasion de relancer l’investissement dans les piscines nécessaire à l’apprentissage de la nation, avec pour objectif que 100% des petits parisiens sachent nager d’ici 2024.

Le PCF se réjouit que Paris puisse être la capitale de Jeux Olympiques éthiques

le 14 April 2015

Le PCF se réjouit que Paris puisse être la capitale de Jeux Olympiques éthiques

Le Conseil de Paris a voté hier son soutien à la décision d’engager pleinement la ville de Paris dans une candidature à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Le PCF salue cette décision.

Le PCF se réjouit de l’orientation que prend cette candidature, tenant compte des exigences des communistes parisiens quant à une conception nouvelle de ce que doivent être les Jeux Olympiques au 21e siècle. Ils doivent être portés par les parisiens mais ils doivent surtout répondre aux besoins des populations.

Le groupe PCF- Front de gauche au Conseil de Paris a ainsi émit le souhait d’une concertation populaire sur le projet olympique. Les communistes proposent que les parisiens puissent s'investir tout au long du processus depuis la candidature jusqu’à l’organisation avec la création « des comités populaires pour la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques ». Leur rôle sera de porter les exigences et les recommandations des citoyens.

Les communistes ont également proposé un programme pluriannuel national, soutenu par un budget sport à hauteur de 1% du budget de l’État. C'est un programme que nous inscrivons dans un cadre, que nous appelons « Loi Olympique », bâtie sur une conception du service public des sports moderne et de qualité.

Nous devons reconquérir l’idéal olympique sur des valeurs de solidarité, de paix et d’éducation entre les peuples, et d’appréhender les Jeux Olympiques et Paralympiques sous l’angle de l’héritage, matériel et immatériel, laissé aux populations.

Si nous voulons des jeux durables qui mettent le sport au service de l'être humain et de son émancipation, il faut s'attacher à libérer le sport de sa marchandisation et reconquérir l'idéal humaniste.

Le PCF se réjouit que Paris puisse être la capitale de Jeux Olympiques éthiques et être un souffle nouveau pour l’olympisme.

les conditions de la réussite des Jeux du 21e siècle

Par Nicolas Bonnet, le 31 March 2015

les conditions de la réussite des Jeux du 21e siècle

Les conditions de la réussite des jeux du 21e siècle

Conseil du 12e arrondissement du 30 mars 2015
Intervention de Nicolas Bonnet Oulaldj sur la candidature de Paris aux Jeux Olympiques 2024

Nous voterons pour ce vœu, mais sous condition d’amendements qui l’enrichissent d’ici le conseil de Paris. Pour nous l’alternative ne se situe pas entre une approbation sans critique et un refus sans nuance.
Comme une majorité de nos concitoyens, nous sommes favorables à l'organisation des Jeux dans notre pays. Mais nous sommes lucides.

Depuis leur création, les JO cristallisent beaucoup de questions.
Dans la longue histoire des jeux, il y a toujours eu des débats vifs et des bagarres idéologiques : des campagnes de promotion, de boycott, d'instrumentalisation politique. Nous connaissons bien l’exemple récent de Pékin, dont le parcours de la flamme a été perturbé, ici même à Paris, et nous pensons également à la dernière édition de Sotchi.
Des critiques justes montent sur les conditions d'attribution des villes hôtes : non-respect des droits de l’Homme et de l’environnement, investissements inconsidérés et sans lien direct avec les besoins des populations, dérogations fiscales, lobbying et soupçons de corruption, dopage, création d’un périmètre ultra sécurisé, la destruction des anciens quartiers et déplacements des populations... la liste est longue.
Aujourd’hui, les principales critiques portent sur de grands projets inutiles, coûteux, ne profitant pas aux populations. L'exemple d’Athènes est là pour le rappeler. La question même de transformer en profondeur l’olympisme – qui ne fait qu’épouser la mondialisation économique – doit être posée.
En ce sens, le nouveau président du CIO Thomas Bach a déclaré, en décembre 2014, que : « le CIO devait être lui-même porteur du changement, sous peine d’y être contraint par les critiques, les manifestations d’hostilité des populations et le désistement des villes tentées par une candidature ».
D’ailleurs, aujourd’hui Boston doute de se lancer dans l’aventure.

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Nous devons prendre en compte toutes ces critiques sur les éditions précédentes pour en faire des exigences populaires et les conditions de la réussite de jeux du 21e siècle.
La population doit s’exprimer sur des exigences concrètes, notamment en termes de démocratisation des pratiques sportives, d’équipements et de financement du sport.

Par le débat, nous devons contribuer à une prise de conscience, non seulement sur les dérives liées aux grands événements sportifs, mais aussi sur notre capacité à pouvoir les changer en utilisant tous les leviers.
Pour cela, nous vous proposons de créer « des comités populaires pour la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques » afin de porter les exigences et les recommandations de la population.

Comme un grand nombre de français, nous souhaitons libérer le sport de sa marchandisation et reconquérir l'idéal olympique sur la base de valeurs de solidarité, de paix et d'éducation entre les peuples, à l'opposé du "sport business".
Pour cela, le projet de candidature doit répondre à deux questions préalables : des Jeux pourquoi ? Pour qui ?

Pourquoi organiser des Jeux dans un contexte économique d’austérité ?
Le débat sur la candidature des JO est d'abord un débat économique, notamment sur la grande question du coût.
L’investissement de plusieurs milliards d’euros dans l’accueil des JO est incompatible avec une politique de réduction des dépenses publiques qui impacte les collectivités territoriales et menace le sport français avec à l’horizon la disparition du service public du sport.
Anne Hidalgo a elle-même écrit au Président de la République pour insister sur les conséquences de la baisse des dotations et que la candidature ne peut se faire au détriment de nos engagements de campagne. Nous ne pouvons pas faire une grande déclaration d’amour au sport et par ailleurs généraliser le travail du dimanche qui réduit le temps de loisirs d’une partie de la population. Aussi, la ville de Paris connaît depuis plus d’un an, un mouvement de grève sur ses installations sportives, sans issue à ce jour, la ville allant jusqu’à avoir recours à des agents vacataires, menaçant même de passer la gestion de ces équipement en délégation de service public. On ne peut pas vouloir des JO à Paris et en même temps, mettre en danger le service public du sport.

D’un autre côté, Il ne faut pas se tromper, l’idée d’une candidature « low-cost », défendue par ceux qui ne veulent pas mettre un centime dans l'accueil des JO, ne serait rien d’autre que la continuité d’une politique d’austérité.
La question du coût des JO doit être appréhendée autrement, sur l'efficacité de l'investissement public et l'héritage laissé aux populations. La candidature aux JO est l'occasion d’inverser la politique économique, insuffler une relance par l’investissement en lien avec les besoins des populations et nos engagements de campagne : Logement, transport, emploi, développement des équipements sportifs de proximité ou encore accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Les JO peuvent être un accélérateur pour l’emploi et l’aménagement des territoires déshérités. La priorité du projet doit être l’héritage, à savoir la transformation du village olympique en logement social ou étudiant, le développement des installations sportives de proximité, des transports qui répondent à nos engagements de campagne et aux besoins des populations.

Pour cela, L'Etat doit s'engager dans un plan de financement ambitieux.
Aujourd’hui le budget national consacré au sport est ridicule : 0,14% ! Les JO sont l’occasion de relancer le débat sur le financement du sport.
Une loi olympique pourrait parfaire la description de notre mobilisation sur la place du sport en France et les conditions de son financement. En cas d'échec d'une candidature, les engagements pour l'aménagement du territoire, le transport, le logement et les équipements sportifs doivent être maintenus. Ça a été le cas de la candidature 2012, qui a permis la réalisation du vélodrome de St Quentin, de la base nautique de Vaires-sur-Marne par la Région et l'Etat.
La ville doit saisir le gouvernement sur un plan de financement sur les 9 ans à venir pour le développement et la démocratisation des pratiques sportives dans le cadre de ce que l’on pourrait qualifier d’une « Loi Olympique ».
Si la ville de Paris est candidate, elle doit le faire dans un esprit de coopération et de solidarité avec les collectivités de la proche couronne parisienne. La gouvernance doit être partagée avec les territoires concernés et les différents acteurs économiques et sociaux, et non resserrée autour de la Maire de Paris comme s’est indiqué dans le vœu.

Enfin : des jeux pour qui ?

Je l’ai déjà dit, les jeux doivent être pensés pour les populations, mais organiser les jeux c’est pour le plaisir du sport, c’est réunir des milliers d’athlètes sur nos territoires, c’est assister à des spectacles magnifiques. Au moment où la situation internationale est marquée par de nombreux conflits mettant en péril l’avenir de l’humanité, la relation entre les peuples est de première importance. La candidature de Paris aux JO nous permettrait d’insuffler, notamment pour les futures générations, une culture de paix, une dynamique vertueuse où les « Jeux » se conjuguent avec des valeurs universelles de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.

Les jeux doivent être l’occasion d’organiser un plan spécifique durant les quatre ans de l’olympiade à destination des jeunes écoliers et étudiants pour développer l’éducation physique et sportive et l’accès de toutes et tous au sport.
Les jeux du 21
e siècle doivent être le nécessaire outil d’un rattrapage des territoires abandonnés en associant les populations locales, d’une aide au sport à l’école, d’un soutien plus grand au bénévolat, au sport féminin et au sport adapté. Voilà comment Paris pourrait être un souffle nouveau pour l’olympisme. 

 

Sotchi : "Les JO ne peuvent pas se faire contre les peuples" (Pierre Laurent - PCF)

le 07 February 2014

Sotchi :

L’ouverture des XIIème Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi est l’occasion, pour moi, d’adresser un message de soutien à l’ensemble des athlètes français engagés dans les compétitions. La retransmission par le service public de télévision est un moment exceptionnel pour les françaises et les français de suivre des disciplines sportives et des athlètes méconnus du grand public. C’est un message important pour inciter à la pratique des sports d’hiver pour toutes et tous, favoriser les passions et les vocations chez les plus jeunes d’entre nous.

Le droit d’accès à toutes les pratiques sportives jusqu’au plus au niveau doit être l’objectif principal.
Mais nous ne pouvons pas ignorer que l’instrumentalisation de ces Jeux à des fins politiques par un seul homme pose énormément de problèmes et crée un réel malaise. Les Jeux les plus chers et les plus sécurisés de l’histoire s’ouvrent sur fond de scandales de corruption et d’extrêmes tensions sociales internes au pays. Sous la pression du régime de Poutine, ces Jeux ne sont en rien un modèle pour l’avenir de l’olympisme et doivent amener à un sursaut. L’organisation d’un tel évènement ne peut pas se faire en piétinant la démocratie, les libertés, les droits du travail, ni en exacerbant les discriminations. L’aménagement du territoire pour de telles infrastructures doit être respectueux de l’environnement et des populations locales. Il est difficilement acceptable que des Jeux s’organisent dans une ville forteresse, multipliant les interdictions de déplacements, quadrillée par l’armée et dénigrant les libertés des uns et des autres.

L’olympisme ne se fait pas contre les peuples pour le plaisir d’un homme ou d’un régime. Pour nous, d’autres Jeux Olympiques sont possibles ; ils doivent se conjuguer dans une fête de la fraternité, de la paix, de l’amitié des peuples, dans le respect de la démocratie et des libertés. Faisons confiance à l’intervention citoyenne, aux sportives et sportifs pour construire ensemble l’avenir d'un olympisme respectueux des valeurs de fraternité, pour proclamer leur liberté de penser, d’aimer et vivre leur passion.

La lutte doit rester un sport olympique

le 15 February 2013

La lutte doit rester un sport olympique

La recommandation de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) d’exclure la lutte du programme des Jeux olympiques à partir de 2020 n’est pas acceptable, nous comprenons la colère d’un grand nombre de pays et de la fédération française. Depuis toujours, la lutte fait partie de l’histoire des Jeux olympiques, antiques et modernes. Elle est implantée dans deux cents pays et constitue le sport national principal pour bon nombre d'entre eux, offrant l'unique possibilité de représentation d'athlètes de ces pays aux Jeux olympiques. Elle contribue ainsi à l'universalité de ceux-ci.

Les justifications de Monsieur Mark Adams, porte parole du CIO, laissant entendre que « la question n’est pas de savoir ce qui ne va pas avec la lutte mais ce qui est bon pour les Jeux», sont inacceptables et montrent à quel point la marchandisation du sport fait des ravages. Il est grand temps de libérer le sport et ses manifestations internationales de la domination de l’argent.

La lutte doit conserver sa place aux Jeux olympique et ne peut être opposée à un autre sport quel qu’il soit. Le Parti communiste français est à la disposition de la fédération française pour soutenir toutes les démarches nécessaires au maintien de la lutte comme sport olympique.

20160808-CP-Brésil-En larmes pour un plomb !

le 08 August 2016

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20160807-CP-Brésil-Céline Goberville : « Ça passe ou ça casse »

le 06 August 2016

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20160806-LeP-Brésil-Goberville dans sa bulle à Rio

le 06 August 2016

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20160801-CP-Compiègne-Jeux olympiques : Georges Tainturier, vainqueur pour la France, mort pour la France

le 01 August 2016

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