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01 sept.17:30
 

Cette nuit, les sénateurs brésiliens ont voté l'impeachment de Dilma Rousseff, présidente élue avec 54 millions de votes. La démocratie au Brésil est encore une fois en grand danger : après le coup d'État militaire de 1964 ayant instauré une dictature de 21 ans, aujourd'hui se déroule un coup d'Etat législatif orchestré par le Congrès depuis mai dernier.

Le Collectif de Solidarité France-Brésil dénonce le retrait forcé de la présidente accusée à tort de corruption. En juillet 2016, le Ministère Public Fédéral a conclu que les charges imputées à Dilma Rousseff étaient infondées. Il lui est reproché également une mauvaise gestion fiscale. Il s'agit pourtant de pratiques budgétaires courantes au Brésil dont il a été démontré qu'elle n'était pas directement responsable.

Le gouvernement illégitime de Michel Temer a déjà supprimé les principales institutions sociales : les Ministères de la Culture, des Femmes, de l'Égalité Raciale et des Droits de l'Homme, et du Développement Agraire... Composé d'hommes blancs dont un tiers accusé de graves faits de corruption, ce gouvernement a commencé à démanteler les programmes sociaux, notamment dans l'éducation et la santé, et à mettre en place une politique de criminalisation des mouvements sociaux populaires et de répression des travailleurs, peuples indigènes, minorités raciales et sexuelles, femmes, jeunes, etc.

Pour défendre la démocratie,
rendez-vous demain jeudi 1er septembre
à 18h30 devant le consulat du Brésil
65 avenue Franklin Roosevelt
M°9 - Saint-Philippe-du-Roule