Le Parti communiste français exprime sa plus vive préoccupation devant
les manipulations des résultats électoraux en cours au Honduras.
L'élection présidentielle du 24 novembre dernier a eu lieu dans un
contexte qui a laissé entrevoir les risques d'une fraude qui empêcherait
la victoire de la candidate du Parti liberté et refondation. Si ces
craintes se confirment, le Honduras resterait sous la domination de la
droite qui a déjà organisé le coup d’État de juin 2009 contre le
président Manuel Zelaya.

Le fait que le Tribunal suprême électoral soit présidé par un membre du
Parti national donné gagnant à cette élection, les intimidations contre
le représentant du Parti Liberté et Refondation devant le Tribunal
suprême électoral, les obstacles mis aux observateurs internationaux,
viennent se rajouter à au climat de violence qui s'est instauré au
Honduras depuis le coup d’État de 2009. Ces élections devaient être les
premières auxquelles participent les forces progressistes qui se battent
pour la démocratie et le respect des droits du peuple hondurien.

Le PCF exprime sa plus déterminée solidarité avec le peuple hondurien,
avec Xiomara Castro et avec tous les démocrates et progressistes qui
continuent à défendre la démocratie et la liberté au Honduras

Parti communiste français,

Paris, le 28 novembre 2013.