Ce jeudi 14 novembre, Pierre LAURENT, président du Conseil national du PCF, et Mathilde CAROLY, responsable du collectif Palestine du PCF ont rencontré Ahamad GHANNUMI, président du comité populaire du camp de réfugiés Nahr el-Bared au Liban, en présence de Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory, et Marianne Margaté, sa première adjointe. La ville de Mitry-Mory est jumelée avec le camp depuis le début des années 2000.

Ahamad GHANNUMI a présenté la situation dramatique de ce camp de 30 000 habitants cantonné sur 1 km². Il a rappelé le statut particulier des réfugiés palestiniens au Liban qui ne bénéficient pas d’une citoyenneté pleine et entière et, de ce fait, n’ont pas accès par exemple à tous les corps de métier.

En 2007, le camp avait été totalement détruit par l’armée libanaise. Depuis, les habitants mettent tout en œuvre pour sa reconstruction malgré les réductions de financement de l’Unrwa suite au retrait de la participation des Etats-Unis.

Ahamad GHANNUMI a aussi évoqué la situation actuelle au Liban. Il a rappelé que les camps palestiniens s’étaient soulevés quelques mois auparavant et qu’ils sont solidaires de la mobilisation du peuple libanais.

Le PCF a, quant à lui, rappelé son engagement et sa solidarité dans le combat des Palestiniens, des réfugiés et des prisonniers. Il est également revenu sur sa demande du respect des décisions de justice qui ont approuvé la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Malgré la volonté du gouvernement français de passer sous silence la résistance du peuple palestinien face à un Etat colonial, le PCF, ses parlementaires, ses élu.e.s locaux et ses militants poursuivent leur mobilisation pour que Emmanuel Macron reconnaisse enfin l’État de Palestine et que la France joue un rôle central comme elle a su le faire dans le passé pour l’auto-détermination du peuple palestinien.

Collectif Pour une paix juste et durable du PCF