Reza Shahabi, un des responsables du syndicat des autobus de Téhéran, est en grève de la faim depuis le 9 août pour protester contre son nouvel emprisonnement.

Libéré l'année dernière pour raisons médicales après avoir purgé une peine de 6 ans pour défense du droit de grève en Iran, il s'est vu infliger un an de prison supplémentaire par les autorités iraniennes pour « vice de forme » lors de sa libération.

Très affaibli physiquement après ces années de prison et de mauvais traitements, Reza Shahabi doit être libéré sans délai.

Cette exigence légitime concerne aussi plusieurs de ses compagnons syndicalistes du même syndicat, Vahed, comme du syndicat des enseignants.

Le Parti communiste français appelle les autorités iraniennes à mettre un terme à leur acharnement à l'encontre des syndicalistes iraniens qui exercent leurs droits d'assurer la défense des salariés. Le droit des salariés iraniens et de leurs représentants de défendre leurs revendications sociales et démocratiques doit être respecté ; et la reprise des coopérations françaises avec l'Iran doit servir cet objectif.